À l’ère d’Internet, les réponses à nos innombrables questions nous sont facilement accessibles. Mais elles ne sont pas forcément correctes, nous le savons bien ! Alors comment différencier le vrai du faux dans tout ce qu’on retrouve sur les réseaux ou dans les divers articles de santé ?
Aujourd’hui, on entend parler de nombreuses pratiques alimentaires dites « healthy » :
‣ Le végétarisme et ses dérivées
‣ Le sans gluten ou le sans lactose
‣ Les applications de suivi calorique
‣ Les régimes miracles
‣ Etc.
Vous avez peut-être plusieurs personnes en tête qui se seraient déjà essayées à ces méthodes. Figurez-vous que l’une d’entre elle nous a tous concernés au moins une fois (après une bonne raclette par exemple) ! On la surnomme « la diète¹».
Ce terme est utilisé pour informer nos proches qu’on est dans une période de privation totale ou partielle d’aliments dits « trop caloriques ». Le but est généralement de perdre du poids ou de contribuer à notre joli patrimoine musculaire. Est-ce finalement une bonne pratique ?
Reprenons ainsi les bases de la diététique pour avoir une vision plus juste de l’alimentation : celle de la santé !
Qu‘ est ce que la diététique ?
« La diététique est la science de l’alimentation équilibrée. Elle étudie l’ensemble des règles qui doivent régir l’alimentation de l’être humain en y intégrant une dimension culturelle liée aux pratiques alimentaires. »
Elle peut finalement se résumer par une alimentation équilibrée qui est adaptée aux besoins et aux habitudes d’une personne.
Son objectif est de permettre au corps de fonctionner correctement au quotidien. Mais aussi de nous maintenir en bonne santé en diminuant les risques de maladies.
ALIMENTATION ADAPTÉE AUX BESOINS
L’alimentation se définit en 3 étapes : l’ingestion d’aliments, la digestion avec l’assimilation des nutriments et l’élimination des restes non utilisés par l’organisme sous forme de déchets.
Le principe d’une alimentation adaptée est simple : je consomme (besoin énergétique) pour compenser ce que mon corps dépense (dépense énergétique).
La balance doit donc être égale :
En effet, pour que notre organisme fonctionne (pour effectuer un mouvement comme faire un tour de terrain, ressentir une émotion de dépassement après les 30 burpees, etc.), il nécessite de l’énergie qui correspond aux calories que l’on ingère et de nutriments (calcium, le magnésium, les vitamines, etc).
Par contre, si la balance n’est pas respectée, l’organisme a une capacité de s’autoréguler de sorte à être toujours stable (plutôt stylé !). C’est ce que l’on appelle le phénomène de l’homéostasie².
Comment faire ?
① Pour connaître la quantité de calories dont nous avons besoin par jour, nous devons savoir exactement combien nous dépensons.
② Des organismes de santé (l’OMS, l’HAS ou encore l’ANSES) ont élaboré des recommandations à partir d’analyses scientifiques sur :
Les différents nutriments
Les différentes familles d’aliments
Ces recommandations ont pour missions de favoriser le maintien et la prévention d’une bonne santé.
Un peu de patience… des articles détaillant ces reco arrivent !
En attendant, en voici une générale de l’ANSES :
ET LE PLAISIR ?
Une alimentation diététique c’est donner à son corps ce dont il a besoin. L’aspect nutritionnel est évident, mais on veut manger avec plaisir aussi !
Le savez-vous que 5 sens jouent un rôle primordial dans l’ingestion des aliments ?
Le goût nous permet de percevoir toutes les saveurs d’un plat à l’aide de nos papilles situées sur la langue ! Et il se différencie entre chaque être humain. L’un va ressentir une saveur plus intensément qu’un autre, voire une toute autre saveur.
Mais on se rejoint tous plus ou moins depuis notre enfance sur le goût sucré. Il nous est source de plaisir et de réconfort… À quel sucrerie pensez-vous ?
L’odorat, qui est perçu avant et après la dégustation, nous permet de sentir tous les arômes. Ce qui est intéressant c’est que le lobe olfactif du cerveau est intimement lié aux centres émotionnels. Cela fait qu’on réagit inconsciemment aux odeurs car elles renvoient à notre histoire. Vous devez sûrement avoir de nombreuses madeleines de Proust en tête !
Le toucher est lorsque l’aliment en bouche nous semble craquant, dur, mou, rugueux, râpeux, moelleux, piquant ou encore onctueux. L'expérience dans la cavité buccale peut même évoluer. Par exemple, un carré de chocolat croquant va commencer à fondre doucement en bouche. Vous salivez ?
L’ouïe est so 2019-20 avec la trend de l’ASMR4 ! Mais de façon plus générale, l’environnement peut influencer notre prise de repas. S’il est calme, bruyant, avec de la musique ou avec de la compagnie, l’expérience peut être différente.
La vue elle, intervient avant de manger. On va analyser ce qu’il y a dans notre assiette : « Est-ce que j’aime cet aliment ? », « N’est-il pas avarié ? ». Elle nous permet de nous sentir en confiance et profiter de cet instant de bonheur.
Pour d’autres, la présentation d’un plat peut même influencer la dégustation. Certains restaurants s’amusent justement à tromper leur clients. Et étonnamment, un plat salé en forme de fraisier semble sucré en bouche !
Faites l’exercice ! Lors du prochain repas, prenez le temps de savourer, de sentir les arômes et de ressentir les textures. Chaque personne vit les expériences culinaires différemment selon son histoire, sa culture, ses goûts. Quel plaisir individuel !
Ils peuvent cependant être trompeurs dans ce qu’on appelle « la perception de notre faim ». On la confond souvent avec notre gourmandise. C’est pour cela qu’au lieu de s’imposer des règles, il vaut mieux s’éduquer à l’écoute de son corps.
CONCLUSION
Notre corps réclame de l’énergie et des nutriments pour fonctionner mais également une agréable expérience lors de la dégustation des plats.
De plus, il est également important à côté d’avoir une activité physique active, un bon rythme de sommeil et un bon moral.
Tout ensemble, cela contribue à nous offrir une bonne qualité d’hygiène de vie et donc une santé de fer !
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